© Jérôme Comte
Présentez-nous la clarinette !
La clarinette fait partie des instruments à vents et plus particulièrement de la famille des bois. Elle a été inventée au tout début du 18ème siècle et a connu ses lettres de noblesse grâce à Mozart qui a écrit notamment pour elle son célèbre Concerto K 622 et le Quintette avec quatuor à cordes K 581.
Sa conception a été améliorée au fil du temps pour être aujourd’hui constituée de 13 clés et 5 éléments qui s’emboitent : elle débute par le bec sur lequel vibre l’anche en roseau tenue par une ligature. En dessous, le baril ou barillet permet d’accorder l’instrument. On trouve ensuite le corps du haut où l’on dépose la main gauche et le corps du bas pour la main droite. Enfin, la clarinette se termine par le pavillon qui aide à la projection du son.
Pourquoi cet instrument ?
Pour être honnête, j’ai un peu choisi la clarinette par hasard je n’avais que 7 ans. En revanche, dès que j’ai soufflé dedans, j’ai immédiatement été séduite et je n’ai plus voulu en changer ! J’ai alors appris à dompter sa sonorité : en effet, elle est si douce et chaleureuse dans le registre grave puis devient plus joyeuse et claironnante dans les médiums jusqu’à être incisive et perçante dans ses notes plus aiguës.
Quel est votre œuvre favorite à interpréter ?
Lorsque je suis au Théâtre du Capitole, j’ai beaucoup de plaisir à accompagner les chanteurs depuis la fosse de l’opéra. Que ce soit dans les opéras de Mozart, Donizetti, Verdi ou encore Wagner, le timbre de la clarinette pouvant être si proche des voix, c’est un bonheur de chercher à se fondre avec les artistes lyriques.
J’ai un souvenir très intense lors d’un concert à la Halle aux grains pendant la 2ème Symphonie de Rachmaninov, en particulier le grand solo de clarinette de l’Adagio (3ème mouvement). La palette émotionnelle que l’on peut développer dans ce moment musical est tellement grande que l’on a cette sensation de voyager très loin portée par l’orchestre.
VOUS ET AÏDA
Nous avons créé le quintette à vents Promenade constitué de musiciens de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse.
Grâce au mécénat d’Aïda, nous avons pu participer au concours international Carl Nielsen à Copenhague. Un tel concours est en fait une immersion totale à cinq pour monter un programme de haute exigence afin de le présenter à un jury de renommée internationale. Plus qu’une compétition musicale, c’était une aventure humaine qui a su renforcer les liens des membres du quintette et notre envie de jouer ensemble. Depuis, nous élargissons notre répertoire et proposons à notre public toulousain et de la région de nouveaux projets de spectacles et concerts éclectiques autour du quintette.
Le soutien d’Aïda a été fondamental pour la structuration de ce projet.
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