Présentez-nous le trombone !
Le trombone à coulisse est un instrument à vent de la famille des cuivres. Il est utilisé dans de nombreux styles musicaux : classique, jazz mais également la salsa, le ska ou le funk.
Comme son nom l’indique, le trombone est composé d’une coulisse (eh oui !), d’une embouchure et d’un pavillon. L’embouchure est une pièce métallique introduite dans la coulisse dans laquelle on met les lèvres en vibration. La coulisse est cette pièce qui s’allonge avec le bras droit du musicien et qui permet une variation du son vers le grave (allongement du bras) et vers l’aigu (retour vers l’embouchure). Enfin le pavillon, lui, fait fonction de haut-parleur : il amplifie le son produit dans l’embouchure.
Vous allez me demander mais comment produit-on un son ?? Le miracle.... Je vous rassure ce n’est pas si aléatoire !! Comme chez tous les cuivres, c’est dans l’embouchure que se fabrique le son par la mise en vibration des lèvres. On appelle cela le « buzz ». Il suffit ensuite d’entretenir cette vibration par un souffle constant. Il vous faudra juste surveiller le chef pour ne pas arrêter après les autres...
Il existe divers types de trombones : le trombone altoplus aigu, le trombone ténor le plus utilisé, le trombone basse forcément plus grave et même le contrebasse. Instrument plus rare que vous avez sûrement remarqué lors de notre concert de cuivres, magnifiquement joué par Fabien Dornic.
Pourquoi cet instrument ?
C’est un peu par hasard que je suis arrivé au trombone. J’ai commencé par la percussion et peut être à cause du volume sonore mon père, trompettiste amateur, m’a présenté le trombone. Grâce à mes professeurs successifs et surtout à la rencontre avec Daniel Breszynski maintenant Super Soliste à l’Opéra de Paris, je suis comme dirait un célèbre Gaulois «tombé dedans».
Quel est votre œuvre favorite à interpréter ?
Je ne peux vous donner de répertoire préféré. Comme chaque instrumentiste j'aime les pièces dans lesquelles mon instrument est mise en valeur. Ravel avec le Boléroet L'Enfant et les Sortilèges, Mahler avec sa 3ème Symphonie, Ambroise Thomas par son interlude dans Hamlet.
Ce qui m’intéresse également c’est l’apport de mon instrument dans l’orchestration. Jouer le côté héroïque dans Berlioz, voir guerrier avec Chostakovitch, ou à l’opposé le dramatique à l’opéra dans Puccini par de petites interventions, mais qui sont sans aucun doute indispensables à l’émotion musicale.
VOUS ET AÏDA
L’Association Aïda m’a permis, comme pour beaucoup de musiciens de l’orchestre du Capitole, la réalisation de projets extérieurs. C’est grâce à l’aide de l’association que j’ai pu réaliser avec les Sacqueboutiers de Toulouse plusieurs enregistrements de disques, reconnus en Europe et dans le monde.
Plus récemment grâce au soutien d’Aïda, nous avons pu avec plusieurs musiciens du pupitre de cuivres de l’ONCT participer à l’Académie de Cuivres du Pays Basque à St-Jean-de-Luz. Durant cette période, de nombreux jeunes de la France entière peuvent recevoir nos conseils en vue de leurs futures carrières professionnelles.
Par ces diverses actions je ne tenais encore une fois à remercier Aïda.
Au-delà de l’aspect financier, ce qui me touche beaucoup c’est de voir l’attachement de tous les mécènes non seulement à l’orchestre mais également à ses musiciens !
J’ai pu par de nombreux échanges à la fin de concert voir cet engouement et mesurer l’émotion - je crois que c’est pour cela que nous faisons ce métier. Pour toutes ces choses, MERCI !
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